Frankie Ventana, Les années d'innocence
Ils sont trois amis d'enfance. Trois artistes qui posent un regard farouche sur la vie. Trente ans d'amitié et un ultime rendez-vous à Amsterdam qui les cueille au moment le plus fragile de leur existence.
L'auteur nous livre ses interrogations pêle-mêle sur l'amour, les choix que l'on s'impose, l'expérience de vie et de mort, les souvenirs et la culpabilité qui va avec...
Ce récit, s'il révèle les émotions obscurcies d'une génération consciente de son éclatement, demeure avant tout un hymne à la vie que nous soyons combattants acharnés ou simples observateurs...
Ma première rencontre avec les Editions Kyklos avait été une réussite. C’est pourquoi, lorsque Livraddict a proposé un nouveau partenariat avec cette maison d’édition, j’ai tenté ma chance et j’ai eu le plaisir de recevoir Les années d’innocence de Frankie Ventana.
Malheureusement, le charme n’a pas opéré cette fois-ci mais je crois que c’est surtout une question de goût. En effet, je ne vois pas trop quoi reprocher à ce roman. L’histoire n’est pas des plus originales mais c’est un sujet qui permet des réflexions intéressantes : trois amis qui se connaissent depuis l’enfance se retrouvent dans une chambre d’hôtel à Amsterdam. Entre souvenirs et rancœurs, ils vont affronter les non-dits et malaises de chacun et faire face, une dernière fois, à la réalité d’une amitié chancelante. Le style de l’auteur est agréable ; le roman, relativement court, se lit assez vite ; des photographies en noir et blanc ponctuent, çà et là, le récit. Mais, parce qu’il y a un mais… je me suis vraiment ennuyée ! Je n’ai pas réussi à trouver d’intérêt à l’histoire, alors même que j’ai apprécié le style de l’auteur… Je suis persuadée que d’autres l’auront apprécié plus que moi.
Audreyzaz l'a lu et nous donne son avis : ici.
L’œuvre en quelques mots…
« Paul me file un coup de pied sous la table.
Laisse-moi Paul, laisse-moi rêver à nos dix ans. J’ai si peur de ne plus me rappeler qui nous étions ailleurs.
C’était l’époque des balades interminables à vélo, des baignades interdites dans les rivières sauvages, c’était le temps où le monde ne tournait que pour nous. On se laissait bercer par nos rêves. On croyait encore aux monstres cachés sous les lits, aux formules magiques. On se laissait vivre, porté par la légèreté de nos jeunes années… »