Laurence Schaack et Goulven Hamel, Le Béton qui coule dans nos veines

Publié le par calypso

 

Laurence-Schaack---Le-beton-qui-coule-dans-nos-veines.jpg

 

 

1981, New York. Prince G., jeune graffeur au talent fou, s'engouffre dans un souterrain du métro avec ses bombes de peinture. Quelques instants plus tard, il meurt, renversé par une rame de métro. La police conclut au suicide. Mais, dix ans après, ses amis ne comprennent toujours pas les raisons de sa mort. Il est l'heure pour chacun d'entre eux de découvrir la vérité...

 

Le Béton qui coule dans nos veines est un roman dans lequel j’ai eu un peu de mal à entrer et ce n’est pas une surprise puisque le milieu auquel se sont intéressés les auteurs ne m’attire pas forcément. Mais je suis curieuse de tout et la collection Backstage de Nathan est justement faite pour les curieux ! Extrêmement bien pensée, elle a pour ambition de présenter, à travers chaque roman, un courant musical différent. Un dossier très complet vient d’ailleurs clore chaque histoire : chronologie, discographies, biographies, tout est fait pour que le lecteur se cultive tout en se distrayant ! Si l’histoire principale provient de l’imagination de chacun des auteurs, certains événements et personnages sont tirés de la réalité, le but étant d’ancrer au maximum les faits racontés dans l’histoire du courant musical en question. Evidemment, la première et la quatrième de couverture ne pourraient être plus éloquentes : ici, c’est bien dans l’univers du hip-hop et des arts de la rue, que les auteurs, Laurence Schaack et Goulven Hamel, nous invite à entrer. Je ne sais pas si je suis parvenue à entrer complètement dans cet univers, si j’ai réussi à distinguer tous les personnages et j’ignore si ce roman me restera longtemps en mémoire, mais je peux toutefois affirmer qu’il est d’une grande qualité et parfaitement respectueux du concept de la collection. Dans ce roman, le langage est familier, les mots sont des cris et les phrases des strophes, incisives, brutales, libérées de tout carcan. J’ai vraiment été impressionnée par la parfaite adéquation entre le style d’écriture et l’histoire racontée. Les auteurs sont très doués ! Par ailleurs, si j’ai parfois eu l’impression que l’histoire piétinait, alourdie par des références historiques pourtant nécessaires, j’ai réellement apprécié la révélation finale, je l’ai trouvée belle et très touchante, elle donne au roman une dimension particulière.   

 

 

 

Nathan

  

L’œuvre en quelques mots…

 

«  Le cœur de Morton ne bat plus. Sa nuque est raide, soudainement soudée à sa colonne vertébrale par la tension des centaines de muscles tétanisés. Il est trop tard pour actionner les freins d’urgence, mais il serre quand même au maximum, frénétiquement, alors que la silhouette se rapproche à toute vitesse du pare-brise. C’est un garçon, en jean et baskets. Il porte un sac à dos. Il va se fracasser contre la rame. » (p.14-15)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Coucou, je me demandais si tu m'autoiserais à mettre le lien de ton article sur mon blog consacré à la collection Backstage?<br /> Merci d'avance, a bientot :)
Répondre
C
<br /> <br /> Oui, bien sûr !<br /> <br /> <br /> <br />
P
Tiens, interessante cette collection!
Répondre