Yves Pinguilly, Les Mots perdus
Quel est le secret de la morte aux bijoux ? La découverte sera bouleversante…
En vacances en Bretagne avec son père et sa belle-mère, Antonin, futur élève de sixième, fait la connaissance de la jolie Rose qui aide ses parents agriculteurs à vendre leurs produits sur les marchés. Accompagnés de Jakez, un copain de Rose, les nouveaux amis décident de se rendre sur l’île de Beg Levern. Sur place, ils explorent la maison dans laquelle on a retrouvé morte, entre les deux guerres, une jeune femme revêtue d’une belle robe et parée de bijoux. Le mystère entourant sa mort n’a jamais été levé. La découverte d’une lettre va pousser les trois enfants à interroger le passé.
Ce roman n’est ni bon, ni mauvais. Il est difficile à juger car il souffre d’un gros défaut : sa longueur. Même s’il s’agit d’un véritable parti pris (la collection ne s’intitule pas « Court-métrage » pour rien), l’histoire est véritablement trop courte et souffre de nombreux raccourcis qui m’ont personnellement empêchée de l’apprécier à sa juste valeur. Peut-être que les plus jeunes, en particulier ceux qu’un trop grand nombre de pages effraie, seront davantage séduits Les Mots perdus plus que moi…
L’œuvre en quelques mots…
« - Elle a peut-être eu simplement une crise cardiaque.
- Rose, non. Elle a été tuée par un jaloux qui pleurait jour et nuit parce qu’elle l’avait abandonné.
- Pourquoi tu dis ça, Antonin ?
- Parce que c’est plus beau de mourir… je sais pas moi, étouffée sous un oreiller par exemple par un homme qui crie : « Je t’aime je te tue. »
- Tu devrais écrire des romans policiers ou des romans d’amour, toi. » (p.48)