Agnès Laroche, L'Inconnue de Xanderland

Publié le par calypso

 

 

Exilé par son beau-père dans l'ancienne maison de la tante Agathe (paix à son âme), Bosco s'est résigné à des vacances mornes et sans joie.

Pourtant ses plans basculent dans l'inconnu quand une jeune fille aux cheveux blancs débarque dans son jardin, en pleine nuit.

Blessée, parlant un français fantaisiste, elle prétend devoir sauver le monde d'une invasion extraterrestre et lui demande son aide.

Complètement perchée, cette fille ! Mais tellement touchante avec ses grands yeux bleus...

 

Nouveau roman jeunesse aujourd’hui, un poil trop perché pour moi. Bon, en même temps, je savais à quoi m’attendre puisque la quatrième de couverture donne le ton. L’Inconnue de Xanderland, c’est une jeune fille aux cheveux blancs rencontrée un soir par Bosco, adolescent rebelle, dans le jardin de l’ancienne maison de sa tante. Il est en vacances et en exil forcé. Elle est cachée dans un buisson et parle à peine français. Qu’ont-ils à se raconter ? Et si les propos loufoques tenus par la jeune fille révélaient une terrible vérité sur l’avenir du monde ?…  

L’Inconnue de Xanderland mise beaucoup sur son univers décalé, mais pas uniquement. Au-delà de la personnalité de la jeune étrangère au prénom imprononçable, c’est celle de Bosco qui occupe le devant de la scène. C’est un garçon plus sensible qu’il n’y paraît, marqué par un passé douloureux et, même s’il est plutôt moqueur au départ vis-à-vis de sa nouvelle amie, il fera preuve d’une véritable générosité et fera tout pour l’aider dans sa mission. La personnalité cocasse d’Achille, le voisin jusque là inconnu de Bosco, est également un point fort. Les deux garçons ont des échanges teintés d’humour qui devraient plaire aux adolescents.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« - Vous êtes qui ? Qu’est-ce que vous faites là ?

Pas de réponse, je me suis approché davantage, sans provoquer la moindre réaction.

En dépassant les noyers, j’ai compris que c’était une fille, à sa silhouette et à sa façon de se tenir.

Elle ne bougeait toujours pas. J’ai fait deux pas de plus, bouteille en l’air. Elle s’est tapie au sol, les bras tendus devant elle pour se protéger, aussi affolée que si le zombie dégueulasse, c’était moi, et que j’allais la bouffer. » (p.10)

 

 

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